Partir en Inde pour me soigner, c’est ce qu’il s’est passé pour moi en 2018.
Alors certains se disent que je devais être vraiment très malade pour taper à la porte d’un pays
inconnu et demander un tel service.
En réalité tu n’as pas besoin d’être très malade, ou dans le pire des mal-être pour agir. Non !
L’Ayurvéda a débarqué dans ma vie durant mes études de diététique, études qui pour moi perdaient
beaucoup de sens, de par la non considération de l’humain dans ce corps physique.
Cette médecine indienne ancestrale considère l’individu dans sa globalité, elle va aux racines du
problème tout en traitant les symptômes, elle nous responsabilise et nous met face à nos vérités
bien plus que ce que la médecine allopathique nous offre.
Aller à la racine, plus que d’effacer le symptôme « provisoirement » était mon objectif.
Ici en Inde, l’Ayurvéda et la médecine occidentale travaillent de concert. Les hôpitaux et cliniques
sont nombreux et d’après moi comme certains médecins ayurvédiques que je fréquente, tous sont
d’accord pour dire que ces médecines sont complémentaires.
En 2018 après être rentrée de voyage, la vie que j’avais avant mon départ ne m’intéressait plus ou du
moins je sentais que j’avais d’autres choses à vivre avant de retourner dans cette routine.
Une intuition tenace me conduidait à effectuer une cure en Inde.
1 mois de traitement, de massages, de plantes en poudre, d’alimentation végétarienne, d’eau de
coco, de yoga, de méditation, de silence, de pleurs, d’écriture …. Le début de quelque chose pour
moi. La prise de conscience de ma condition, de tout ce que ces années de vie m’ont fait traverser.
La prise de conscience de mes capacités, de mon rapport au monde, aux autres et à moi-même.
Bien sûr rien n’a changé du jour au lendemain, lorsque je suis sortie j’ai bien vu que le processus était
en train de commencer. Mais c’était excitant, et pour ma part très rassurant.
4 ans après j’accompagne les femmes, je les aide à suivre leur intuition, à prendre soin d’elle, à
comprendre le message de l’Ayurvéda.
Suivre son cœur a du bon.