C’est en cherchant à aller mieux personnellement que ma voie professionnelle s’est doucement dessinée. Tout s’est progressivement transformé, transcendé.
J’ai fait des études de diététique en France, seulement la prise en charge marquant une nette séparation de l’humain à ses émotions ainsi qu’à son rapport à l’alimentation m’a profondément déçu. J’ai donc parallèlement découvert l’ayurvéda à travers des documentaires et témoignages fascinants. (Ayurvéda veut dire connaissance de la vie, c’est une science ancestrale indienne datant de plus de 5000 ans)
J’ai commencé par gagné ma vie en travaillant dans des cuisines, de semi gastro à traditionnelles.
Après deux ans j’ai souhaité me réorienter pour retrouver une vie sociale plus épanouie, et j’ai atterri dans une crèche. Je me suis occupée de très jeunes enfants âgés de 3 à 10 mois. Je me souviens avoir été très touché par ces jeunes mamans me laissant leur enfant des journées entières. Mon regard a changé sur mon hypersensibilité et je me suis rendue compte de l’atout que c’était. Observer, ressentir, apaiser, des enfants si jeunes, c’était très gratifiant.
Après plus d’un an, à la fin de mon contrat, la crèche n’ayant à ce moment aucune perspective d’évolution pour moi ainsi qu’une rupture amoureuse trop douloureuse, je décide de TOUT quitter, en l’espace de deux semaines.
Je n’ai pas de plan, mais je pars et loin !
L’ouest des Etats-Unis, je marche dans les plus grands parcs nationaux, je retrouve le lien avec la nature et me découvre des capacités d’adaptation, d’évolution et d’intégration incroyables ! J’ai à ce moment un besoin très fort de me prouver à moi même que je suis capable de beaucoup de choses.
Après plusieurs mois, je pars en INDE dans une petite clinique ayurvédique du Kérala, où l’on m’a prescrit 21 jours de traitement, plus communément appeler un “Panchakarma” ou “cure ayurvédique”. Cette expérience a été pour moi très importante, et m’a donné beaucoup d’explications sur ce que j’avais de traverser depuis ma jeune enfance, sur mes fonctionnements somatiques et autre.
J’ai ensuite travaillé 10 mois en Australie, puis je me suis payée une formation de yoga à mon retour en Inde Ashtanga et Hatha Yoga, parallèlement j’étudiais auprès d’un docteur Ayurvédique les bases de l’ayurvéda pour mieux comprendre, et maintenir mon état de santé global.
Seulement voilà avec le temps, que je pratiquais l’Ashtanga tous les jours pendant 1h30 et j’ai eu des petits soucis. L’Ashtanga est un yoga très puissant conçu par des hommes, pour l’entrainement de jeunes militaires Indiens.
Au départ c’était une vraie libération spirituelle, seulement je n’étais pas suffisamment à l’écoute de mon corps, et j’ai eu des déséquilibres hormonaux, ainsi que des inflammations cutanée, intestinale, je mettais mon corps à rude épreuve. Et oui en tant que femme je me dois d’apporter la conscience ainsi que de nouveaux savoirs à cette discipline.
C’est là que j’ai compris que j’étais qu’au début de mon apprentissage !
Malgré tout,
En 2020 que je crée mon entreprise dans l’accompagnement individuel en ligne pour partager mes découvertes, je propose : Bilan ayurvédique, cours de yoga, rituels de Lune tous les mois !
J’ai nettement diminué la pratique en Ashtanga, je reviens à une pratique d’Hatha Yoga beaucoup plus douce et respectueuse de mes énergies.
Je me forme au Yoga Hormonal, j’ai une prise de conscience, et me reconnecte à mon propre rythme, à mes propres cycles naturels, menstruels, émotionnels. Je retrouve de l’équilibre, et reviens à mes ressources.
Arrive sur mon chemin, le Yoga prénatal.
Oui comme bascule hormonal ça a du sens ! J’apprend des choses sur mon histoire, je m’aperçois que le monde in-vitro est plus riche, sensible et réceptif que ce qu’on imagine. Je me rend compte de l’influence de la santé mentale, émotionnelle, énergétique et spirituelle que la maman a sur son petit, parfois malgré elle.
Je constate les TROP nombreux traumatismes transgénérationnels ou les accouchements sont très mal préparés, ou le patriarcat pèse lourd. Les traumatismes inhibent le pouvoir naturel de la femme à mettre au monde comme elle le souhaite. Heureusement dans la vie rien n’est permanent.
Tout bouge, on avance, on recule mais ça bouge.
Je suis de celle qui prône la sororité vraie, l’entraide, l’écoute active, et la bienveillance.
Aujourd’hui, je vis dans le Kérala, je suis mariée, je n’ai pas encore d’enfant mais j’accompagne les femmes dans leur cheminement personnel et collectif, pour un monde plus juste.
Nous avons également ouvert une guesthouse à Varkala dans le sud de l’Inde, pour vous accueillir tout au long de l’année 🙂
Au plaisir de te retrouver en ligne, en présentiel, en France ou en Inde !